
15/10/2009
05/10/2009
Les rues s’allongent à mesure que je les parcoure, pas d’autres moyens que d’avancer pour connaitre leurs fins et leurs courbes, pour rencontrer d’autres rues, celles qui traversent de part en part et pour associer aux lignes des repères, des noms et des images. Souvent ce qui fait angle reste en mémoire : un grand palmier sec, une enseigne TATOO, une façade en chantier, un magasin d’instruments où un gamin roux regarde bouger ses doigts sur une guitare électrique, plus loin deux chats couchés et un café qui s’appelle BISTOT.
04/10/2009
02/10/2009
Je rentre, ferme la porte derrière moi,
j'entends encore les pas dans la ville, qui résonnent,
tous les pas,
comme la persistance du son d'un concert dans les oreilles
après que la musique se soit tue
et que l'on soit à quelques mètres de la salle,
dehors sur le trottoir et que cela vibre toujours.
Il fait nuit et les voitures passent,
rapides et étrangères, la ville est lointaine,
elle a pâli, effacée par la permanence des décibels.
j'entends encore les pas dans la ville, qui résonnent,
tous les pas,
comme la persistance du son d'un concert dans les oreilles
après que la musique se soit tue
et que l'on soit à quelques mètres de la salle,
dehors sur le trottoir et que cela vibre toujours.
Il fait nuit et les voitures passent,
rapides et étrangères, la ville est lointaine,
elle a pâli, effacée par la permanence des décibels.
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