21/03/2011

lectures

Cela fait bien longtemps que je n’ai rien écrit ici. Il va falloir que ça change.

En attendant, j’ai beaucoup lu.

Découverte récente de Guillaume Vissac dont je suis tout particulièrement la chronique Des cravates en parallèle de ma propre recherche de travail qui pour moi se passe plutôt du côté de l'épluchage quotidien des offres en ligne. Encore quelques mois de chômage et je pourrais dresser une longue liste des propositions étranges que je vois défiler :

Travailleur dans un cimetière de chats et chiens

Professeur de yoga pour bébé

Spécialiste du brushing

Traducteurs de témoignages d'anciens déportés

animatrice de tchat pornographique

En attendant, je ne suis toujours pas l'avocate que j'avais prédit que je serais à 8 ans, déclaration mythique, inscrite au fer rouge dans les annales, qu'on me ressort encore et encore comme l'assiette de poisson pas avalée qu'on ressert au diner. Je continue donc de ne pas être avocate, ni professeur. De toute façon, j'ai achevé de piétiner les espoirs en changeant de continent. Ils continuent de penser avec malheur qu'en fermant mes valises j'ai claqué la porte au nez d'un avenir prometteur et comme c'était, de surcroit, pour m'installer sous des latitudes ensoleillées, je dois forcément passer mes journées affalée sur le sable chaud, à ne rien faire, m'enroulant dans la fainéantise qui va avec le paysage carte postale. C'est bien connu qu'on ne travaille que par temps gris.

Je ne démens plus, ne justifie plus, ça m'évite des migraines et le temps gagné, je le passe à lire, par exemple, Accident de Personne sur Publie.net du même auteur, que je vous conseille !

Voilà c'était le coup de coeur du jour. (associé malencontreusement à un coup de gueule il semblerait...)
Je vous laisse, la plage m'attend !