05/10/2009

Les rues s’allongent à mesure que je les parcoure, pas d’autres moyens que d’avancer pour connaitre leurs fins et leurs courbes, pour rencontrer d’autres rues, celles qui traversent de part en part et pour associer aux lignes des repères, des noms et des images. Souvent ce qui fait angle reste en mémoire : un grand palmier sec, une enseigne TATOO, une façade en chantier, un magasin d’instruments où un gamin roux regarde bouger ses doigts sur une guitare électrique, plus loin deux chats couchés et un café qui s’appelle BISTOT.

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