09/12/2009

Rashi Street

C’est d’un coup un tas de piaillement et la vision de becs qui s’ouvrent et se ferment. Il y a un endroit, c’est au numéro 38, où les arbres débordent au-dessus du trottoir. On est un instant recouvert d'ombre et aussitôt sous le toit vert touffu, un bruit violent éclate qui assourdit, un vacarme, comme s'il venait du fond des oreilles -des cris d’oiseaux, on dirait qu’ils sont des milliers- isole de la rue comme une hallucination passagère.

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