troquant un bruit de circulation continue pour un petit croisement dangereux
(pas de priorité à droite, alors tout le monde fonce )
d'où j'entends toute la journée des voitures freiner d'un coup sec, se faire une frayeur,
éviter le pire, enfin pas toujours : deux accidents déjà ;
et après un énième crissement de pneu aujourd'hui,
je me demande à quel point cette possibilité d'accident envahit ma journée,
mon écriture ; quelle est l'influence inconsciente de cette appréhension permanente de la vitesse
que j'entends s'approcher comme on sent le coup venir.
que j'entends s'approcher comme on sent le coup venir.
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